PLUS DE FAMILLES D’ACCUEIL POUR PLUS D’ENFANTS SAUVÉS

En France certains enfants sont retirés de leur famille pour diverses raisons. Afin de leur assurer un meilleur avenir des éducateurs et des familles d’ accueil les prennent en charge. Mélanie* qui est famille d’accueil à Perce-neige, ainsi que Guillaume* éducateur nous expliquent leur rôle parfois complexe pour aider ces enfants. Interviews.

Comment fonctionnent votre métier ?

Mélanie – Ça part d’un signalement (école, voisins ou autre), de l’assistante sociale. Les gendarmes mènent une enquête, voient les problèmes de sécurité pour l’enfant, le signalent à la Maison des Solidarités (MDS). Celle-ci transfère au juge. Il y a plusieurs familles d’accueil pour chaque problématique. Par exemple nous ne pouvons pas mettre un enfant qui a été abusé avec des garçons.

Guillaume – Mon rôle dépend de la situation de l’enfant et du projet.

Quelle sont les personnes qui travaillent avec vous ?

M et G – Il existe toutes sortes d’équipes. Nous avons des éducateurs, la PMI (Protection Maternelle et Infantile), quand on a des petit, les MDS, etc.

Est-ce qu’avec le temps, les lois évoluent et vous permettent de faire plus de choses ?

G – Il y a beaucoup de règles à respecter.

M – Les lois sont aujourd’hui beaucoup plus strictes. Avant, nous pouvions les emmener à l’hôpital. Maintenant il faut prévenir les éducateurs..

Combien d’enfant accueillez-vous en une année et comment ?

M – Pour un agrément, trois enfants maximum, plus un en dérogation.

Il faut avoir une chambre pour chaque enfant. La maison doit être mise en sécurité (barrière, escalier, piscine, etc.)

G – Je suis référent de douze enfants, mais je peux travailler en collaboration avec d’autres éducateurs. Cela dépend du flux d’accueil. Nous accueillons cinquante-six enfants minimum. Pour les urgences, on doit les prendre rapidement.

Quelles sont vos relations avec les parents des enfants placés ?

M et G – Tout dépend des parents. Il faut créer un lien avec eux, les mettre en confiance, leurs dire qu’on est là pour l’enfant. En étant bien avec les parents, l’enfant sera en confiance.

Qu’est ce qui vous motive dans ce métier ?

M et G – C’est le bien-être de l’enfant, qu’ils se sentent bien dans leur vie, qui est compliquée.

Comment faites-vous pour leur créer un avenir ?

M et G – Nous faisons tout notre possible pour que l’enfant ait un meilleur avenir. Nous sommes en lien avec les éducateurs, les familles d’accueils et les enfants. Tout se fait en équipe. Nous favorisons leurs passions et les accompagnons pour construire leur avenir.

* Les prénoms ont été changés pour des raison de confidentialité.

Thaïs, Jade, Antoine, Alexis (4A)

Cet article a été écrit dans le cadre du projet Classe Presse 89.