ÊTRE A LA TÊTE D’UN ÉTABLISSEMENT SCOLAIRE

Dans le cadre d’un projet éducatif, la classe de 4e B du collège Gaston Ramon à Villeneuve l’Archevêque a été choisie pour faire partie du projet Classe presse 89. Jeudi 4 Février, nous nous sommes rendues dans le bureau de la principale Mme Loock-Hertzog pour lui poser des questions sur la place des femmes dans le monde du travail.

Mme Loock-Hertzog, principale du collège Gaston Ramon : « J’ai toujours peur que l’on donne un métier à une femme mais pas pour ses compétences » (droits réservés)

Est-ce que dans l’établissement il y a plus d’hommes ou de femmes ?

Mme Loock-Hertzog : En général dans le monde de l’enseignement il y a plus de femmes que d’hommes. En 2015 le pourcentage d’enseignantes était de 65 %, en 2019 ce pourcentage est tombé à 60 %

Est-ce que en tant que femme vous êtes prioritaire pour prendre des décisions ou la parole ?

Mme Loock-Hertzog : Le fait d’être une femme ne me donne pas le droit et le pouvoir d’avoir des privilèges.

Au niveau du salaire, est-ce que vous êtes moins payée par rapport à certains hommes ?

Mme Loock-Hertzog : Par rapport au salaire le fait d’être une femme ou un homme n’influence en rien le salaire dans la fonction publique.

Est ce que votre métier vous semble facile en tant que femme ?

Mme Loock-Hertzog : Le métier de principal de collège n’est pas vécu de la même manière. Les femmes peuvent être plus accompagnantes, les hommes plus autoritaires ou l’inverse, cela se joue plus en fonction du caractère que du sexe.

Pourquoi les secrétaires sont souvent des femmes ?

Mme Loock-Hertzog : Peut-être que le métier de secrétaire est donné aux femmes car il n’y a pas forcément de force (utiliser leurs muscles). Les hommes sont juste moins présents dans ce métier que les femmes.

Est ce que pour vous votre métier est un métier de femme ou d’homme ou des deux ?

Mme Loock-Hertzog : Ça apparaît dans les chiffres : plus de femmes enseignantes que de femmes chef d’établissement.

Pour conclure Mme Loock-Hertzog explique qu’elle a toujours eu «  peur que l’on donne un métier à une femme mais pas pour ses compétences. »

Daffnie, Maelys et Romane (4B)

Cet article a été rédigé dans le cadre du projet Classe Presse 89.